Alec G. Langsbury ♥

« HUM MMAN, TAS VU MON AVION ?
« NON IL DOIT ÊTRE DANS TA CHAMBRE
« HUM MMAN, TAS VU MA VOITURE ?
« NON IL DOIT ETRE DANS TA CHAMBRE
« PFF, ET IL EST OU PPA ?

Ma mère me fit un grand sourire qui semblait trahir ses pensées. J'étais surement jeune mais pas idiot tiens, je savais bien qu'elle n'était pas contente de me dire ça en souriant de cette façon. Bah oui, mon père n'était toujours pas rentrer du boulot mais je commençais un peu à m'y faire, ça devenait même presque naturel chez moi cette absence. Pff, déjà en ce temps c'était un incapable. Elle me fit un légère tape sur la joue en souriant avant de repartir dans la cuisine préparait le diner. Pendant ce temps moi je repartais dans ma chambre, jouait avec mes belles voitures toutes rouges et brillantes en attendant l'arrivée miraculeuse de mon père. On avait bien beau me dire qu'il devait travailler pour notre bonheur, je commençais petit à petit à ne plus y croire; je n'étais pas si dupe ! Car il faut l'avouer tout ce qui pouvait l'intéressait c'était de s'éloigner de nous. Toutes options étaient bonne à prendre pour arriver à ses fins: voyages d'affaires, heures supplémentaires, réunions interminables, c'était peut être pour notre bonheur ça ? Mon œil ouais ! Qu'il ne s'intéressait pas à moi je pouvais le comprendre, il n'a jamais voulu de moi mais qu'il fasses souffrir ma mère me rendant de plus en plus hors de moi. Elle était tellement parfaite ! Belle, douce, aimable qu'est ce qu'un homme pouvait rêver de plus ? Mais non, cette homme la était un incapable. Elle commençait par la suite à devenir malheureuse, triste. Même une de mes grimaces ne pouvait la faire sourire comme avant. Lui, il ne remarqua surement pas, et c'est pour ça que je lui en voulait. C'était seulement la peine de maman !

« NAN MAIS QU'EST CE QU'T'ATTEND POUR LE QUITTER ?
« CE N'EST PAS SI FACILE MON CHÉRI
« PFF, RIEN N'EST JAMAIS FACILE AVEC VOUS,
_ MAIS J'AIMERAIS A LA FIN NE PAS DIRE: JTAVAIS PREVENU
« NE T'INQUIETES PAS, TOUT VA S'ARRANGER ..

Rien n'a changé, il était toujours aussi absent de la maison et elle, ma mère, toujours aussi malheureuse mais j'appris à abandonner. MA mère l'aimait beaucoup trop pour le quitter, lier baguage et tirer un trait sur son passé pourtant moi c'est se que je fis. J'en avais marre de voir son visage de naturelle si joyeux devenir triste, et sombre. Quittant la demeure familial, je plias baguage pour m'installer dans un petit studio loué bien évidemment par ma petit bourgeois de papa. Tous les moyens étaient bon pour le faire enrager, et je savais perdunement que la chose pouvait le faire enrager était de toucher à son compte en banque bien remplis de billet verts. Je n'avais pas pour autant couper les plomb avec ma mère, mais je commençais à me consacrer plus à mes études et une de mes passions: la musique. J'avais beau aimer l'école, être très studieux en toutes les matières, rien ne pouvait me faire plus plaisir que la musique. J'avais appris à en jouer quand j'étais jeune avec un des domestiques, et ce plaisir ne m'a jamais quitter. Mais le bonheur commençait à se faner quand mon père eut compris mon petit manège. Cet idiot me coupa le vivre, et comme ci ce n'était pas assez, il annula son rôle de garant pour mon studio. Comment j'étais censé faire moi pour vivre ?

« HE ALEC, PARAIS TU CHERCHE UN JOB?
« OUAIS POSSIBLE POURQUOI ?
« JCONNAIS DES GENS QUI PEUVENT T'INTERESSER
« AH OUAIS, ET POURQUOI ?
« IL RECHERCHE UN MUSICIEN POUR ANIMER UNE SOIREE
« C'EST BIEN PAYER ?
« SI T'ES DOUÉ, OUAIS

C'est de cette façon que je pus gâcher le petit plaisir de mon paternel, et fallais vraiment dire que travailler ne m'avait jamais autant plu. Quand je ne jouais pas d'un instrument sur scène, j'avais un petit job de barman qui payait aussi bien. Restant encore quelques années dans ce triste pays d'Angleterre, je décida de partir loin d'ici, mais plus précisément aux États Unies malgré mon accent très british, je ne pris pas beaucoup de temps à m'intégrer. Le petit compte à papa à mes côtés au cas où, j'avais décider de reprendre plus sérieusement mes études mais ça c'était bien avant de découvrir la joie des fraternités, un pur plaisir je dois dire ! J'ai longuement hésiter mais la seule fraternité qui a capter mon attention a été bien évidemment les Thankless, pourquoi ? Parce qu'ils étaient tous se qui pouvait le décrire, comme être manipulateur. Il l'avait déjà tant prouver en s'amusant de son paternel que pour lui, le faire avec une fraternité n'aurait été qu'une partie de plaisir.

« HE ALEC, QU'EST CE T'AS ?
« CA M'SAOULE PARFOIS TOUTE SES GU-GUERRES
« BIENVENUE DANS LE CAMPUS ALORS !